Alice, quadra rigide, divorcée, maman d'une ado, est rédactrice dans un magazine de mode à Paris, et souhaite devenir rédac'chef. Rentrant d'un voyage pro du Brésil, l'avion rencontre des turbulences et Alice son voisin d'infortunes : Balthazar, charmant (jeune) étudiant en architecture. Avec les émotions de vol, elle en oublie sa clé USB. Balthazar lui fait vite savoir qu'il la récupérer. Ils se donnent rendez-vous dans un bar surpeuplé (dont 2 des collègues d'Alice, qu'elle n'a pas remarqué) et Balthazar n'a pas la clé USB sur lui. Il l'emmène la chercher sur son scooter Hello Kitty rose, mais une collègue d'Alice prend une photo suggérant un baiser, au moment ou celui-ci lui met le casque. A partir de là, la rumeur court que la coincée Alice est en fait une MILF. D'abord surprise, Alice est tétanisée à l'idée que cela pourrait nuir à sa carrière. Finalement félicitée par son patron pour ce sursaut de spontanéité, elle utilisera la rumeur, sur les conseils d'un ami/collègue pour qu'elle reste un avantage de fantaisie aux yeux du patron.
Elle fait donc croire à tout le monde qu'elle se tape Balthazar pour obtenir le poste de redac chef.
Le but est maintentant de "ferrer" le minet, et le trainer dans les endroits en vue ! Le plan marche, à une virgule pret : Balthazar tombe réellement amoureux d'Alice qui ne lui a rien dit de son plan.
Se rendant compte que ce jeu n'est pas fair-play pour son amant et qu'il commence à prendre "pour de vrai" de la place dans sa vie, Alice décide de ne plus le voir sans lui expliquer pourquoi.
Mais sa carrière la rattrape, au magazine, on a besoin de Balthazar pour un shooting photo. Alice est obligé de le recontacter. Balthazar vient, pensant jouer l'acte 2 de leur idylle. Quand il comprend qu'il s'agit d'un travail, il est blessé car toujours amoureux, mais vient tout de même au shooting photo. A peine arrivé, le collègue/ami qui avait suggéré à Alice le plan, lui rèvèle sur un quiproquo, la stratégie MILF. Balthazar se contient puis explose devant tout le staff du magazine. Alice la trahit et c'est bien foutu de sa jeunesse. Il quitte le plateau photo.
Suite à cet incident, Alice a du temps pour remettre en question son comportement vis à vis de Balthazar, puisqu'elle est viré pour avoir menti. Conclusion, elle l'aime et va lui avouer directement dans un amphithéâtre à la fac. Elle a appris la leçon et ne jouera plus aux faux sentiments. Il la rejoint sur l'estrade et l'embrasse. The (happy) End
Comédie romantique française réussie. Le couple match. On y croit, même si tout est prévisible comme dans toute com-rom.
Virgina Efira est radieuse et sexy.
Pierre Niney est tout bébé, cool, impressionnable et plus mature qu'il n'y parait.
Côté ambiance du film : on se laisse porter dans un Paris trend mode, bobo gaucho…
cf les cocktails mondains, allusion à Oscar Nemeyer, aux bancs de la fac d'archi, à l'écriture de livres, à des appart hausmaniens avec parquets qui grincent…
Moments choisis : le père qui trouvant son fils dans une marée de crasse et de bouteilles vides, lui prête sa chemise pour qu'il aille ouvrir la porte à Alice.
Pierre, endossant le rôle du stagiaire devant la fille d'Alice
le shooting photo, où la photographe est éxécrable (et à mon avis, assez réaliste)
Mention spéciale pour Pierre Niney, que je découvre. Il a le visage intelligent, il porte sur lui son savoir, à l'instar de Gaspard Proust dans l'humour.
Son rôle d'étudiant abasourdi par la beauté d'Alice est attendrissant, et lui va comme un gant. Futur "grand" à suivre.
Com-Rom à revoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire