4 potes : un ostéo infidèle (Chabat) un pianiste flambeur (Baer) un concierge fils à maman (Duquesne) et un comptable ruiné (Jean-Bapt) ont l'habitude de se retrouver dans un café PMU. Monsieur Paul, grand ponte hippique et trafiquant, va les convaincre d'acheter une vieille jument faiblarde. Les 4 amis se lancent dans l'aventure des propriétaires hippiques, avec de sérieux doutes financiers. Ils trouvent un soigneur dans un poney club qui "requinque" Torpille. La jument commence les courses avec Banette, la fille du soigneur comme jockey. Et elles gagnent. De petites courses rurales à Lonchamps, les 4 amis propriétaires ont maintenant le moral au beau fixe. Monsieur Paul tente de trafiquer la dernière course, car il veut voir gagner un autre cheval, mais le soigneur M. Delgado, le piegera a son propre jeu.
Torpille gagne. Les 4 amis ont des sous et Baer sort avec Banette. Happy end !
Autant être honnete, TURF a marqué un coup d'arret à l'initiative GRAND ECRAN, petite critique. Comme un coup de masse.
Un grand point d'interrogation dans le paysage cinemato-comico français.
Pourtant, il y avait des "POUR" : un casting sympa : A. Chabat, E. Baer, Lucien Jean-Baptiste (le papa dans Première Etoile), Philippe Duquesne (biloute dans Bienvenue chez les Chtis) ; pareils pour les seconds couteaux : Sergi Lopez, Vahina Giocante, Gérard Depardieu, et des apparitions de Helena Noguera, Marthe Villalonga, Alex Lutz, et Christina Reali.
Le scenar, aussi était bien (sur le papier), original, l'univers du pari equin n'ayant encore jamais été traité..
Et ça s'arrrête là, pour les "POUR".
Ce film était une erreur, une perte de temps.
Pêle-mêle des CONTRE : l'exposition de la situation est ratée d'entrée de jeu; la voix narrative de Baer est chiantissime, avec cette nonchalance analytique, il nous endort.
S'il expose, pourquoi n'est-il pas plus au centre de l'intrigue ? Pourquoi n'avoir pas fait raconter cette histoire d'amitié d'un point de vue inédit, celui de la jument, par exemple ?
Quand on commence à réécrire le film, c'est plutot mauvais. Et ici, rien ne tient.
Le jeu des acteurs est mauvais, eux-même ne croient pas en leurs roles.
En particulier Depardieu, et Baer. Au lieu de voir M. Paul, arnaqueur pontifiant et Freddy, turfiste invétéré, on voit Depardieu et Baer, personnages publiques. Très décevant de la part de Baer, qui nous a habitué à du second degré (son scribe dans Astérix et Cléopatre, est tordant de rire)
A trop vouloir catégorisé les personnages, le réal. les a rendu creux : 4 potes, tous différents : qui se résume juste à leur description. De la substance, de la profondeur, de l'humanité dans les personnages ? Pas là.
Pour son côté, quinqua moyen un peu balourd mais attendrissant au final, Chabat n'a pas décroché le bon rôle, il aurait été plus à sa place dans le role de Freddy/Baer ou de Duquesne. Les dialogues aussi sonnent faux.
Bref. Pourquoi ce ratage ? Je m'interroge. Un coup d'oeil au réal…Onteniente. Tout s'explique. J'ai destesté Camping, Disco et autres Jet Set. De la comédie facile. Donc non !
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