vendredi 21 février 2014

# Tempête de boulettes géantes 2 : l'île des Miam-nimaux

Est la suite de Tempête de boulettes géantes, sorti en 2009. L'intrigue du 2 commence là ou le 1 s'achève (après un petit résumé), sans discontinuité temporelle. Appréciable, à l'époque des sauts dans le temps...

Voilà un film péchu ! Si vous aimez l'humour des pubs Oasis "I'm fruiiiiiiiiit" Vous allez aimer ce film d'animations.

LE FOND
Tandis que dans le 1, la question (louable) de fond, était d'éradiquer la faim dans le monde, là, on parle de sauvegarde des animaux menacés, et d'écosystèmes.
On notera aussi l'allusion au firmes internationales qui se veulent tendances, blanches, épurées….et qui souhaitent lancer leur produit amélioré sous le nom : produit 8.0. L'Iphone 5.1 n'a qu'à bien se tenir.
Il se trouve que le CEO est le grand méchant du film : dans sa course effrené au progrès, il est pret à ratiboiser toute une île, s'approprier une invention qui n'est pas à lui, et exploiter des animaux innocents pour en faire des barres céréales….Tout un programme !!! 

N'oublions pas que c'est avant tout un film d'animation destiné aux enfants. Par conséquent, le manichéisme règne en maitre. Dans sa doudoune orange, le méchant yogi marche et ondule comme une limace sous acide. Son acolyte n'est rien moins qu'une ouran-outang qui aurait un cerveau humain, MAIS des yeux et ongles pailletés en mauves….Tous les deux complotent pour séparer Flint de sa famille, et arrivaient à leurs fins en le manipulant.

Voilà pour le fond. La forme est frénétique, multi-colore, et exubérante.
Il faut voir ce film comme un très grand délire (impropable, certes, mais) divertissant.

INTRIGUE
Le 1 faisait pleuvoir des cheeseburger, dans le 2, on surprend des fla-mangues, des cheddar-aignés et des cornichons pêcheurs… Le scenario est survolté, mais pour un oeil d'adulte, très lisible. 
Dès les premières minutes du film, on comprend vite que la morale finale fera primer la famille/amis en premier par rapport à un rêve de gosse qui, une fois adulte parait moins glorieux. L'amitié versus l'exploitation.
Le public adulte pourra aussi noter des références à Jurrasic Parc : des animaux étranges sur une île perdue….

PERSONNAGES
On retrouve les personnages attachants du 1 : 
le policier baraqué, qui voit sa barbe repoussé en un arrachage de tablier, 
le caméraman-medecin avec le petit accent du sud, qui arrête net un accouchement de vache pour les rejoindre
la jolie météorologue qui est réveillée et opérationnelle en moins de temps qui ne faut pour le dire, 
l'ex-star obèse du village reconverti en homme poulet vendeur de rue, 
le papa de Flint, avec son air bourru, qui adore pêcher et manger des sardines, sans oublier
Steeve, le singe savant, toujours sur l'épaule de son maître
Flint, l'inventeur génial, survolté par l'interet que lui porte son mentor (alias le méchant)

GRAPHISME
De même qualité que le 1, le graphisme a cela d'attachant, qu'il ne ressemble pas aux personnages Disney et autres Dreamworks, avec leurs grands yeux expressifs. Flint et sa bande, ressemblent à des héros de dessins animés. Caricaturaux et attachants. Par exemple, les oreilles ne sont pas dessinées et chacun a sa particularité physique pour aider les enfants à se reperer dans l'histoire. Sinon rien à dire sur les mouvements d'eau, de brouillards, les cheveux, qui restent à mon sens, les textures les plus difficiles à rendre vraisemblable. Bonne qualité.

Recommandations pour ce film :
- n' y aller pas le ventre vide. manger avant, car autant dire que voir autant de nourritures, toute mignonne soit-elle donne faim !
- y aller l'esprit détendu : c'est un grand délire donc pas trop d'esprit critique pendant, on se laisse porter. D'autant que le film donne une impression frénétique de toujours plus, toujours mieux, toujours plus vite (déjà le 1) Très rythmé, beaucoup de couleurs, des mouvements de "caméra", les bras des personnages dans tous les sens… 
- n'y allez pas, si vous êtes épileptiques.
- malgré le résumé au début, faites un combo : 1 & 2. L'état d'esprit de Flint, voulant faire ses preuves n'en sera que plus lisible.
Un moment sympa. A revoir.




Flint Lockwood avait construit une machine permettant de transformer l'eau en nourriture. Le Flitzbu#@;! (nom imprononçable) est devenu incontrolable et s'est mis à créer des tempetes de spaghettis à la bolognese géante (d'ou le titre du 1) des hamburgers, des montagnes de sorbet….Et la vie sur la petite île était devenue impossible.

Flint pensait avoir détruit le Flitzbu#@;!, ou au moins l'avoir désactivée. Mais il n'en est rien.
La super compagnie "I-tech" offre aux habitants de l'île devastée par la nourriture, de tout nettoyer et de les reloger en Californie en attendant. Et en plus, propose à Flint, une place d'inventeur dans leur super entreprise I-tech. Flint est ecstatique, tout le monde part de la petite île.

En réalité, le super méchant souhaite reconfigurer la machine pour servir les noirs desseins de son entreprise. Mais après 6 mois sur place, non seulement les équipes n'ont pas localisé le Flitzbu#@;!, mais elles sont portées disparues…les aliments de l'île ont pris vie et sont hostiles.
En Californie, Flint qui réalise le rêve de sa vie : inventeur chez I-tech, s'attend à une promotion, qui ne vient pas.
Le grand méchant le convoque dans son bureau, lui présente la situation sur l'île et l'enjoint à résoudre le problème : éteindre une bonne fois pour toute le Flitzbu#@;! en introduisant une clé usb. (reconfiguration I-tech)

Flint retrouve ses amis et son père pour l'aider dans cette aventure. Sur place, ils découvrent que le Flitzbu#@;! a généré toute une faune de Miam-nimaux et en même temps un micro-climat luxuriant. Le père reste sur le bateau par sécurité et l'équipe s'enfonce dans la jungle. Ils rencontrent Fraizie qui avale la clé usb. Et alors qu'ils s'appretent à se faire agresser par une cheddar-aigné, le grand méchant arrive pour surveiller l'opération de plus près, équipé de gardes armés. Fraisie "rend" la clé usb en compote de peur. 
Le plan est de trouver le Flitzbu#@;! sur l'île grâce à un localisateur bricolé sur place : toute l'équipe se rend donc à l'ancien labo de Flint, pour le fabriquer. Sur le chemin peu à peu, le grand méchant influence Flint sur sa famille, ce sont des obstacles à sa réussite, ses amis le trahiront un jour ou l'autre, en tentant de le tuer. Le localisateur terminé, il leur indique maintenant le chemin à l'autre bout de l'île, ils se remettent en route vers le Flitzbu#@;!.
Ils se font attaqués par un tacos géant, mais sauvés par l'équipe surarmée du grand méchant, ils continuent.
Cependant la météorologue comprend que les animaux ne font que se défendre pour protéger leur famille.
Et alors que celle-ci interpelle Flint sur le but de l'expédition une fois que la machine sera retrouvée, Flint se rallie au côté du grand méchant : arreter la machine à tout prix et éviter ainsi que les Miam-nimaux ne viennent envahir le continent. La météorologue le met en garde, qu'en arretant la machine, tout l'éco-système : jungle + miam-nimaux vont être détruit. Ses amis abandonnent Flint. Et une fois le dos tourné, capturés par les gardes surarmés du grand méchant.
Près du Flitzbu#@;!, Flint voyant une famille de guimauves, est pris de remords et ne peut arreter la machine. 
Le grand méchant introduit la clé usb, reconfigure le Flitzbu#@;!, le vole et balance Flint au fond de la caverne.
Et tandis que le grand méchant construit une usine de fabrication de barres nutritives à base de miam-nimaux capturés sur l'île et/ou fabriqués à partir du Flitzbu#@;!, Flint est sauvé par la famille guimauve qui le ramène auprès de son père au port.
Là, aidé de tous le miam-nimaux et Fraisie, le père construit une canne à pêche géante pour envoyer Flint très loin, directement dans l'usine diabolique en cours de fabrication. Le plan fonctionne.
Et alors que Fraisie libère tous ses copains miam-nimaux, Flint part secourir ses amis. Par toutes ses inventions récentes, Flint tente de les sauver. Steeve, son singe savant sort des rubans qui les enserrent et distrait suffisamment le grand méchant pour que Flint lui saute dessus. Il s'échappe avec le Flitzbu#@;! en croyant être invincible avec tout sa technologie, il est avalé avant la sortie par un cheeseburger sur pattes…
Flint replace le Flitzbu#@;! à sa place, qui refabrique aussitot des bébés cheeseburgers, ou des bébés guimauves.

Fin. Dans le générique, on comprend que Flint et sa famille s'installe sur lîle, cohabitant avec les miam-nimaux. Fraisie va même à l'école.

# La vie rêvée de Walter Mitty


C'est l'histoire d'un négatif de photo perdu, et le chemin pour le (sens de la vie) retrouver.

La vie rêvée de Walter Mitty est un film qui laisse une marque dans l'âme.
Les paysages sont époustouflants par delà le monde : chapeau bas au directeur de la photographie, aux repéreurs et évidemment au réal : Ben Stiller !
la dialectique du petit homme gris, rêveur et timide qui se transforme en baroudeur qui claque ses 4 vérités à son merdeux de boss, match !
la distribution des rôles est impeccable : pour Stiller, il y aura un avant et un après Mitty, lui, qui d'habitude joue des rôles comiques (cf. Zoolander, Dodgeball…)
Kristen Wiig découverte dans Mes Meilleures Amies, joue la retenue, une jolie maman accessible. Shirley MacLaine joue à la fois la maman attentive et perchée et Sean Penn érigé en idole aventurière joue le vieux sage barbu de la montagne à la perfection.

J'ai beaucoup aimé la critique sociétale dans la première partie du film. 
Quand LiFE va fermer, un jeune "directeur" est catapulté au journal pour assurer la "transition" comprendre : virer des gens, revoir la stratégie commerciale, et passer au tout numérique. 
L'arrogance et le dedain affiché de Ted Hendricks résonne jusqu'à la fin du film, il ne connait même pas l'entreprise qu'il est en train de laminer, le slogan de LiFE en exemple.
Se proclamer chef et survoler le mérite de salariés sont des comportements lapidés par le Walter épanoui de la fin. Lui, même viré, a mené sa mission jusqu'au bout : retrouver la photo de couverture jusqu'au bout du monde.
Le dévouement de Walter, qui va s'ouvrir au monde en chemin, face à l'arrivisme d'Hendricks qui ne connait pas le sens de "quintessence", est le gros clivage de ce film. Chapeau bas au jeu d'acteur d'Adam Scott qui joue l'enfoiré moqueur de Ted Hendricks à merveille. Top 10 des méchants qu'on adore détester !

L'autre point essentiel de ce film :
Voyager par delà les frontières de sa zone de confort (métro-boulot-dodo), permet de s'ouvrir aux gens, découvrir des phénomènes inattendus, des langues imprononcables, des léopards des neiges invisibles, cela permet de repousser les limites de ce qu'on croyait être capable de faire. Mitty est le premier étonné, une fois motivé par ses rêves de Cheryl chantant ou souriant, une fois la décision prise, d'agir, il est le premier étonné d'en être capable et d'y arriver. 
Walter va pister Sean O'Connell (Sean Penn) du Groenland jusqu'au pied du volcan Eyjafjallajökull en Islande, en vivant des aventures extra-ordinaires : prendre un hélico de justesse avec un pilote ivre, se battre avec un requin, sauter d'un hélico en vol dans une mer glacée, faire du vélo, de la course et du skate sur de grandes distances, communiquer avec des gens qui ne parlent pas anglais, prendre l'avion sur un coup de tête, échapper à l'éruption d'un volcan, surpasser un licenciement, inviter la fille...

Le Mitty de la fin n'est plus le même qu'au début : enrichir sa vie de nouvelles expériences le transforme physiquement et Todd du site internet lui fait remarquer à la fin. Clin d'oeil pour le running gag avec Todd : jamais finir une conversation...DONE !
Au fil de son voyage, Walter troc et réinvente les objets de son quotidien new-yorkais. Le petit homme gris qui se faisait marcher sur les pieds, se revèle être malin et créatif.
A noter que les "rêves" de Walter vont décroissants au fur et à mesure qu'il vit sa vraie vie, mais ces rêves sont toujours cocasses (la course-poursuite avec Ted et le jouet GI Joe Elastique dans les rues de NY) ou emprunt de poèsie (le sauvetage du chien de Cheryl dans un immeuble en feu et il a même le temps de lui fabriquer une prothèse pour sa 4e patte manquante !)

Au final, un fim dans l'air du temps. Pour les rêveurs-baroudeurs qui se retiennent.
Entre fantaisie et comédie dramatique, ce film reste en mémoire pour sa poèsie.
A revoir.
























Walter Mitty est un petit homme gris, tristounet qui traine sa carcasse de quadra célibataire tous les matins pour aller travailler comme directeur de la photographie dans le sous-sol d'un grand journal LiFE.Tout son quotidien et son environnement ne sont que vide et habitudes.
Les ennuis commencent le jour de son anniversaire : secrètement amoureux de Cheryl, une collègue, il n'arrive pas à lui envoyer un "wink" (comprendre un clin d'oeil sur un site de rencontre en ligne)
Walter appele la hotline du site, "Todd Maher à Los Angeles à votre service" lui signale avant d'envoyer des wink, qu'il faudrait étoffer un peu son profil, raconter qui il est, ce qu'il aime faire, ou il est allé…. Mais Walter n'a pas rempli ces sections car il n'a rien à y noter. Il n'a été nulle part, n'a rien fait de passionnant ou de remarquable.
A défaut de vivre un quotidien interessant, il vit ses aventures dans sa tête, comme un homme sûr de lui, aventurier même casse-cou, bricoleur, sportif…, mais dans ces moments là, de l'extérieur, il semble plutot avoir débranché son cerveau.
Arrivé à Life, sa soeur Odessa l'attend avec un gateau à la clémentine préparé par leur maman, et un GI Joe aux bras élastique. Leur mère déménage, et il faut qu'il aille s'en occuper car elle a une audition pour Grease… Leur défunt père a offert un piano à queue à leur mère et l'instrument pose problème aux déménageurs. Il ne peut pas s'en occuper : il doit aller travailler.
Dans l'ascenseur, il apprend le rachat de LiFE par une autre compagnie, le journal ne sera plus imprimé, seul la version en ligne va subsister et il rencontre l'execrable directeur juvénile et barbu chargé de la transition Ted Hendricks.
Un vent de Cheryl et une humiliation par Ted plus tard, Walter rejoint sa cave obscure mais ou la magie des photos opère.


Un colis est arrivé pour eux. Le celèbre Sean O'Connell leur a envoyé ces derniers négatifs (il travaille encore en argentique ?!) et un cadeau pour Walter : un portefeuille en cuir dans lequel est gravé la devise du journal.
Le mot qui accompagne le cadeau, inspire le respect. Depuis 17 ans, qu'ils travaillent en collaboration avec Sean O'Connell, ils ne se sont pourtant jamais vus, mais ont un respect et une admiration mutuelle. Walter achève le travail de Sean. Ce dernier lui demande de choisir la diapo 25 qui est, selon lui, la quintessence de LiFE. D'abord ému, Walter met le portefeuille dans sa poche. Et cherche sur la série, la n°25. Aucune trace. Pire encore, la série envoyée est inutilisable, on n'y voit que de vagues formes sombres.
Réunion avec tout le personnel. Ted Hendricks à renfort de grand discours de directeur respectable, leur confirme que le numéro en préparation sera le dernier, LiFE c'est terminé. La direction a été informée par télégramme (!!!) pour finir en apothéose la photo n°25 de Sean O'Connell fera la couverture. Walter, intimidé par Ted, et tout le personnel, affirme que la diapo sera prête.
Mais en aparté, il va parler à Cheryl (pour la première fois, dans la réalité) qui travaille au département comptabilité, de l'aider à retrouver la trace de Sean O'Connell, via les envois de paiement. Cheryl est très sympa et promet de l'aider.

Un crochet dans la nouvelle résidence de sa mère ou le piano ne rentre pas : il faut lui trouver une nouvelle maison plus grande, plus chère et en attendant, elle viendra habiter chez Walter. Dans les cartons de sa maman, les babioles de Walter qu'elle a gardé : un carnet de voyage vierge que son père lui avait offert, une photo à 14 ans, avec sa coiffure iroquoise et son skate, et plusieurs semaines après la mort du père, une photo de Walter crane rasé et costume de "Papa's Joe" le fast-food ou il a trouvé du travail pour aider sa mère….

Il retourne à LiFE, et sur le parvis du journal, assis devant la fontaine, il scrute sous une nouvelle lumière la série de négatifs, en vain. Cheryl, le voit et intriguée par cette chasse au Sean, lui demande de voir la n°25.
Walter avoue ne pas l'avoir sur lui (mais n'avoue pas ne pas l'avoir du tout) Cheryl promet de l'aider à retrouver Sean, même si elle ignore encore pourquoi. Son collègue du sous-sol a trouvé un indice dans les formes sombres de la série de négatifs, en zoomant, Hernando a vu un mot reflété à l'envers dans de l'eau. 
Walter retombe sur Cheryl, il lui avoue que le négatif n°25 n'est jamais arrivé. Il lui parle de son "enquête" et de la découverte du mot à l'envers. La jeune femme l'invite à l'accompagner au parc récuperer son fils, ado skateur. Via Google et sa collègue comptable, Cheryl et Walter découvrent que Sean est au Groenland et que le mot bizarre est en réalité un nom d'un chalutier.


Dans les couloirs de LiFE, Walter recroise Ted Hendricks qui le prend à nouveau pour un demeuré incompétent et exige la diapo 25 au plus vite. 
Décidé, Walter prend son attache&case et part pour le Groenland. Il arrive dans un pays grandiose mais dépeuplé. Il loue une voiture et se rend au lieu social du coin : un pub-karaoké avec 3 marins-pêcheurs ou l'on sert les bières dans des verres en forme de grandes bottes…
La barmaid le renseigne sur le chalutier de la photo et Sean : le bateau est loin en mer et Sean est effectivement à bord. Mais Walter est provoqué par un local ivre, qui veut le faire chanter avec lui. Ils se battent, et Walter a une révélation, le chanteur saoul porte une bague au pouce. Pouce qui a été photographié par Sean. Le chanteur ivre est "coursier", il fait la navette avec son hélico entre les chalutiers et la terre pour le courrier, les pièces détachées de radio défectueuse… Il lui propose d'emmener Walter voir Sean sur le bateau. Dans un 1er temps, Walter refuse vu l'état d'ébriété du pilote. Mais encourager par un rêve de Cheryl chantant, il court et empoigne l'hélico au moment ou celui-ci décolle.
Sur place le chalutier est un tout petit bateau de pêcheurs, il n'y pas de piste d'atterissage pour l'hélicoptère.
Il doit sauter, et alors que le petit chalutier envoit une embarcation pour le recueillir, Walter saute avec son attache&case du mauvais côté, dans l'eau glacée.
Le temps que l'embarcation le rejoigne, il est encerclé par un requin, qui veut le croquer….Walter le tape avec sa mallette et saute de justesse dans le petit bateau.
Sauvé et séché, Walter se rend vite compte que Sean n'est pas à bord. Il a pris un autre chalutier qui a croisé leur route il y a 5h. Walter est sur la bonne route, mais pas au bon tempo, il doit encore faire des efforts.
Un marin à bord, lui donne un bout de gateau emballé dans du papier kraft….C'est Sean, qui l'a laissé.
Le gateau est aux clémentines….et le papier kraft est griffoné de son itinéraire avec des noms étranges.
Le premier parle au marin, c'est un lieu ou ils accosteront le lendemain. Walter passe la nuit à bord et accoste le lendemain sur les côtés islandaises.  Walter fait la course avec les autres marins pour s'emparer du seul vélo du coin. Et roule, roule, roule encore vers le lieu indiqué par le marin, ou serait Sean. 
Un appel de "Todd Maher à Los Angeles à votre service" qui revient vers lui pour son histoire de wink sur le site, problème non résolu mais pour étoffer son profil, Walter confesse à Todd, qu'il fait actuellement du vélo en Islande, qu'il a sauté d'un hélico en marche et s'est battu avec un requin. Todd croit d'abord à une blague mais entendant le sérieux de Walter, il remplit son profil avec ces nouvelles informations.
Dans les nuées d'oiseaux, il voit le visage de Cheryl…et rêvant, il se prend un panneau indicateur. Le vélo hors d'usage, il continue à pieds.






Arrivé à une aire de repos avec hotel-restaurant, Walter propose un échange avec un groupe d'ado sur le parking, leur skate contre le GI Joe elastique. L'ado accepte. Skate à la main, Walter rentre dans le restau-route demandé son chemin à l'aubergiste, mais le batiment completement vide. Il trouve l'aubergiste pressé en train de remplir son coffre, il lui demande la direction du nom lu sur le papier kraft. Le monsieur ne parle pas anglais, il est agité, mais lui indique le chemin.
Walter s'empare du skate, se bricole avec sa cravate et 2 cailloux des protèges mains, et glisse jusqu'à la prochaine vallée, ou là, encore, il n'y a personne. Rien, ni chat, ni voiture. Une sirène retentit.
Il voit alors passé un avion avec un homme debout sur une des ailes avec un appareil photo qui se dirige droit vers le gros nuage noir…
L'aubergiste arrive en trombe en voiture et lui somme de monter. Ils quittent à temps la zone, et sortent du nuage de cendres et de retombées toxiques du volcan, dont l'irruption était prévue, d'ou la sirene, le desert humain et la volonté de Sean d'être sur place, pour photographier le phénomène.
Walter le remercie de lui avoir sauvé la vie. Il quitte son sauveur pour continuer sa quête….ou pas.


En plein milieu de nulle part, Walter trouve un fast-food "Papa's Joe". Tout en se restaurant, il cherche photo en main, quelles sont les formes sombres de la série de Sean. Il a déjà trouvé le pouce du pilote ivre, le nom du petit chalutier reflété dans la mer, mais la dernière photo exploitable de la série reste un mystère.
Il fait les comptes de son aventure islandaise : la somme de la location de la voiture, et des billets d'avion est rondelette… Découragé, il téléphone à Cheryl, surprise qu'il soit en Islande toujours sur la piste de Sean, elle souhaite l'aider via Google avec les autres mots bizarres laissés par Sean sur le papier kraft du gateau. En vain.
Il partage son souvenir de travail au fast-food avec Cheryl. qui de son côté, l'informe que les licenciements ont commencé à Life. Walter reçoit un texto de Hernando : si tu ne rentres pas, je suis viré. La piste pour Sean ici s'est refroidi, les ressources s'épuisent et la situation là-bas s'aggrave.
Le temps de rentrer à New York, tout le monde est viré, les bureaux sont en train d'être déménagé.

Walter croise Ted Hendricks, qui le licencie en pleine rue. En 17 ans de carrière, il n'a jamais égaré la moindre photo, et même s'il ne l'a pas encore, il a dit qu'il la retrouverait. Ted l'humilie une nouvelle fois : vous mettrez ça sur le pancarte de votre prochain job….
Le skate échangé des ados islandais, Walter veut l'offrir au fils de Cheryl, mais chez elle, son ex-mari ouvre. Destabilisé, Walter ne parle pas du skate et se présente comme un gars du boulot. L'ex-mari répéte et Cheryl pensant certainement que se sont les hommes de main de Ted Hendricks, refuse de venir à la porte. Walter part, laissant le skate sur le perron avec le nom du fils dessus.

S'en est trop pour Walter. Il retourne chez lui, trouve sa mère en cuisine, sa soeur de passage et le piano à queue dans le salon. Découragé et en colère, il jette le portefeuille en cuir offert par Sean avec l'inscription de Life à l'intérieur.
Mais la dernière photo de la série continue de le hanter. Et alors qu'il est simplement assis dans son canapé, face au piano, photo à la main, il réalise que le cliché mystérieux reprend les courbes sinueuses du bois du piano y compris le petit accroc…..
Tout s'imbrique, Sean O'Connell est venu à NewYork photographié le piano. Sa mère confirme que c'est un homme charmant qui l'a beaucoup questionné sur ses horaires de bureaux, sa façon de travailler, son mode de vie. Ils ont mangé un gateau aux clémentines ensemble. Bref, il était là, alors que Walter est allé le chercher outre-mer. Pire que ça, sa mère lui avoue lui en avoir parler mais qu'il a du débrancher son cerveau.



Immédiatement, Walter lui demande si Sean lui aurait parlé des mots bizarres sur le papier kraft. Oui, il s'agit de guerriers séparatistes en Afghanistan, zones non-sécurisées. Bouche bée, Walter est remotivé.

Sac à dos de baroudeur, carnet de voyage offert par son père (fini l'attache&case) et il repart sur la piste de Sean en Afghanistan, gateau aux clémentines en poche pour offrir aux nomades comme mode de paiement. Il prend 2 locaux qui le guident dans les paysages escarpés afghans, test d'endurance, bivouac près d'un ruisseau, baptème des montagnes, et très longue marche dans la neige. Finalement, ces guides le laissent continuer seul vers le sommet.



Là, presque au sommet du monde, il a un appel de "Todd Maher à Los Angeles à votre service" pour le wink.
Depuis le licenciement, Cheryl s'est désabonné, Walter ne voit plus l'interet d'être sur le site si Cheryl n'y est plus. Mais Todd lui avoue que depuis qu'il a rajouté "bataille avec un requin" il a reçu des milliers de wink.
Qu'il est maintenant perçu comme un accroc à l'adrénaline, mais tandis que Todd, admiratif, essaye de le convaincre de ne pas résilier son abonnement au site, Walter voit un homme assis, un tapis persan sur la tête pour le cacher, seul un télé-objectif sort de ce camouflage. Sean O'Connell est devant lui.
Après des présentations incrédules, Walter s'assoit à ses côtés. Ils guettent un léopard des neiges très difficile à photographier. Walter lui pose enfin la question mais OU EST LA PHOTO n°25 ?
Et Sean de répondre, tu dois être assis dessus. Le négatif tant recherché est dans la poche intérieur du portefeuille en cuir qu'il lui offert….Il rajoute, qu'il l'avait dit dans le mot avec le cadeau….la quintessence est à l'intérieur.
Walter pensait que c'était métaphorique, notament avec l'inscription de la devise du journal gravé dans le cuir.
Sean le questionne sur la localisation actuelle du portefeuille. Walter avoue l'avoir jeté. Sean est déçu. Et Walter irrité, affirme que mettre le négatif de la dernière couverture de LIfe dans la poche intérieur du portefeuille n'était pas très malin. Une fois, l'explication faite. Les 2 hommes restent là, à guetter. Un léopard arrive à pattes de velours
Sean partage avec Walter sa conception de la vie et de la photographie : quelque fois quand l'instant est trop précieux, il ne faut pas s'encombrer de l'objectif pour apprécier, il faut regarder avec ces vrais yeux et apprécier le moment. Sean prend finalement la photo du léopard et ils redescendent dans la vallée, faire un foot avec les locaux.
Rentré à NY, Walter est contraint de vendre le piano familial. L'argent de la vente, lui permet de payer les traites, et sa mère va pouvoir trouver un appartement à sa taille, sans piano.
Walter s'excuse auprès d'elle, ne pas avoir pu conserver le cadeau que son père lui avait fait. Sa mère le rassure tout va bien, lui explique que ce qui compte ce sont ces 2 enfants et leur babioles….
Elle lui redonne le portefeuille en cuir offert par Sean. Walter surpris, sait désormais que la diapo 25 est dedans.
Les bureaux de Life sont maintenant vides et en chantier pour batir les nouveaux. Ted Hendricks et son équipe travaillent sur la prochaine stratégie. Walter s'incruste dans la réunion, lance le négatif sur la table. "Vous avez 2 jours pour l'imprimer". Walter clot sa dernière mission pro pour Life avec un petit discours pour Ted : il comprend son boulot de virer les gens, mais qu'il ne prétendre pas compatir ou les connaitre. Il ne connait pas la devise de Life, et vire des gens qui y ont travailler depuis des décennies. Il peut faire son boulot, mais en faisant un peu preuve de respect.



Après ce laius en forme de revanche, on retrouve Walter qui met à jour son cv sur son ordinateur dans un café "se battre avec un requin, escalader une montagne afghane…" Il reçoit un mail du fils de Cheryl, pour le remercier pour le skate, il a même fait une vidéo s'en servant et faisant les figures que Walter lui avait montré. A la fin de la vidéo, Cheryl lui fait un coucou.
A Life, bureaux vides, Walter va chercher son dernier salaire. Cheryl a du en faire autant, elle sort de l'immeuble. Il lui court après.  Elle le remercie à nouveau pour le skate de son fils. Walter s'explique : le skate vient d'Islande, il a fini par retrouver Sean, le négatif..et qu'elle était là, souvent dans ses pensées, pour l'encourager. Qu'il est venu chez elle, mais quand il a vu l'ex-mari, a pensé qu'ils s'étaientt remis ensemble. Cheryl lui répond qu'il était juste là pour réparer le frigo. Ils font quelques pas ensemble.
L'ultime Life sort le même jour. Et on découvre sur la couverture que le dernier tirage est consacré à tous ceux qui ont été dans l'ombre pour creer Life depuis le début : Walter, assis devant la fontaine, sur le parvis du journal, scrutant des planches de négatifs…
Finalement, dans la foule d'anonymes de New-York, Walter prend la main de Cheryl.