Un petit chien super savant, M. Peabody adopte un petit garçon Sherman et invente le Chronomat, une machine à voyager dans le temps. Il s'en sert pour enseigner au petit garçon, l'Histoire.
Mais l'entrée à l'école du petit garçon declenche les foudres jalouses d'une petite fille, Penny que Sherman va entrainer dans le Chronomat et d'incroyables aventures.
M. Peabody viendra à leur rescousse, y compris pour éviter que les brêches temporelles ne fassent imploser le monde et éviter que Mme Grugnonne, des services de l'enfance, ne lui enlève Sherman.
Père et fils vont sauver le monde ensemble. Les grands figures du passés réunies à New-York vont défendre M. Peabody. Ils sont tous des chiens… Et devant les yeux ébobis de Mme Grugnonne, ils prorogent la garde de Sherman, présidents Lincoln et Bush inclus ! Happy end.
A l'heure de la question de la théorie des genres et du mariage pour tous, ce film est une perle. Je m'explique.
Dreamworks sait s'adapter. Après la franchise Shrek, et Madagascar, ils ont su rebondir avec Les 5 légendes et surtout les Croods, tant d'un point de vue graphique que scénaristique.
Ici, le côté smart de M. Peaboby est contrecarré par le fait que se soit un chien.
Malgré tous les prodiges dont il est capable (il a quand même inventé le check et la zumba…) élever un enfant sera un nouveau défi.
Il va se prendre "d'une profonde affection pour ce petit garçon" Va l'adopter officiellement et l'emmener sur les bords du Nil pour lui apprendre à nager, faire du cerf-volant avec Benjamin Franklin, faire du patin à glace sous l'oeil admiratif des dinosaures, découvrir la révolution française et ses patisseries, tout cela grâce au Chronomat.
Bien entendu, avec un père qui cotoie les grands de ce monde, passés et présents, Sherman en sait beaucoup et attise la jalousie. Ridiculisé à l'école, il se fait traiter de chien.
A ce moment là du film, l'insulte est rude, car dans la bouche d'une enfant, le mot "chien" sort, à mon sens, des codes du dessin-animé. Il est ici question du sens propre : M. Peabody est un chien par nature; et du sens figuré : un chien rapporte, et doit être docile.; plus tout à fait un humain, mais véritablement un animal obéissant, qui a donc un statut inférieur.
Les êtres inférieurs ont-ils le droit d'avoir des enfants ? L'avis insultant d'une tierce personne sur sa progéniture, nous définit-il ?
Je suis un chien, et j'en suis fière, car je suis un chien intelligent, qui a sauvé le monde et un petit garçon dans un carton….Voilà ou ce film nous emmène.
La différence en étendard.
Une différence par le haut, le savoir, les sciences et l'Histoire.
Une insulte dans une bouche (jalouse et) ignorante est à balayer.
Un mot perçu comme une insulte 'chien' peut s'avérer être une réelle qualité, quand on reste fidèle à ce que l'on est. Tout dépend de la définition que l'on donne aux mots.
Ici "chien" c'est Peabody et donc smart ! cf. le moment émouvant où Marie-Antoinette, Leonard De Vinci, George Washington, Einstein déclarent être des chiens à Time Square.
Sherman va être defier à plusieurs reprises sur sa capacité à être obéissant. Défis perdus.
Car en mettant en doute son obéissance à un chien, il va se mettre en danger et par là même, apprendre une leçon plus grande, tout chien qu'il est, M. Peabody sera toujours là pour le protéger et le sortir des situations desastreuses ou il s'est fourré, quitte à en mourir.
Le truc intérressant, en plus dans ce film, cela permet de réviser quelques points d'histoire.
Le film s'ouvre notamment comme 1er voyage dans le Chronomat avec la Révolution française : Marie-Antoinette et ses gateaux, Robespierre et la guillotine… Une vision américaine du Paris de 1789, appropriée, divertissante et franchement inattendue !
Au final, un très bon moment. Un film spectaculaire, émouvant et qui sonne juste.
Un scénario bien ficelé et la smartitude de M. Peabody apporte le piquant à ce film qui aurait pu être tradi.
A revoir ou à découvrir si vous ne savez pas pouquoi Mona Lisa ne sourit pas vraiment :)
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