lundi 13 octobre 2014

# Brèves de comptoir


Oh-Mon-Dieu !!!!!!!! Ca ne m'est jamais arrivé : quitter un film en plein milieu. 

En plus, je suis plutot curieuse, mais comment dire? Quand c'est très (très très) mauvais, supporter 40 minutes de pellicules, c'est déjà un exploit.



PAUVRE France ! J'avais beau savoir que c'est Jean-Michel Ribes qui s'y était collé à la réalisation, pour adater son livre d'anecdotes collectées de ci, de là dans les cafés. Mais non.
Je pensais au moins que ce serait construit, joué, enroulé dans une histoire; c'est juste un défilé de toute la scène française (les seconds couteaux) qui récite les "brèves de comptoir"
Imbuvable, tellement le français moyen (de café-bar) est dépeint en clichés grossiers, de mysogine, alcoolique, chomeur faignant, libidineux, raciste, des idées arrêtées sur tout et tout le monde… Personne ne se parle. Ils égrènent des énormités d'un autre âge.
Je n'ai pas aimé ce que j'ai vu : une france du quotidien limitée et rétrograde.

Remarque : l'idée originale étant bancale, tout bascule avec elle; scenar inexistant, jeux d'acteurs mauvais, décors & costumes caricaturaux au possible, musique portée dans les séquences émotions déplorable, bref : rien à garder !

A noter : j'avais aimé "Musée haut, musée bas" de Ribes aussi, mais peut-être parce que sa clique parlait de l'Art, avec une pointe d'humour et mêlant plus habilement les talents jeunes et vieux de la scène française.

A remiser loin : à oublier.


C'est la journée d'un patron d'un bar-café-restaurant "L'hirondelle" et de ses habitants du quartier qu'il l'anime, de 6h30 du matin à la fin de journée… Des peintres en batiment, la factrice, l'agent des pompes funébres, l'équipe du monop' d'en face, les piliers de bar, les commercants itinérants, les vieilles et les jeunes qui jouent au canasta, les amoureux qui se retrouvent clandestinement, le veuf, la collègienne et l'équipe du café : la femme du patron, la serveuse, le serveur et le cuisinier.
Toutes les anecdotes y passent, sur le chômage, l'amour, la mort, l'alcool, les enfants, le travail, la jeunesse, le mariage pour tous, le racisme, la drague...

jeudi 9 octobre 2014

# Les Gardiens de la Galaxie


L'histoire, est assez simple :) 
La galaxie est en guerre, les Kris et les Novas s'affrontent. 
Un maraudeur humain, Starlord a volé une arme susceptible de faire pencher le conflit. Les Kris sont après lui, pour lui dérober l'orbe. Son ancien mentor-maraudeur le cherche aussi.
Il fait la rencontre (musclée) d' un arbroïde, un raton-laveur, et une alien toute verte. Pour troubles à l'ordre public sur Nova, la nouvelle bande est envoyée en prison galactique. 
Là, ils font la connaissance d'un musclor bleu qui veut venger sa famille, en décapitant un grand chef Kris : Ronan- l'accusateur. Ils s'évadent. Ronan sait qu'ils ont l'arme et la veut pour anéantir les Novas (et tout ceux qui s'opposeront aux Kris)
Gamorra, l'alien verte a un acheteur pour l'orbe : le Collectionneur. Ils vont tous à Knowhere, dans sa tanière. Le collectionneur rèvéle à la bande, que cette orbe est sans prix, tellement ce qu'elle renferme est rare. Il l'ouvre et la pierre d'éternité qu'elle renferme scintille tant que l'assistante du collectionneur veut la toucher. A peine, elle l'a effleurée, que le pouvoir de la pierre irradie la collection et brule vif l'assistante.
Starlord et Gamorra, désormais informés de l'enjeu, veulent remettre l'orbe aux forces de l'ordre de Nova. Mais Musclor bleu, aveuglé de vengeance, a appelé Ronan sur Knowhere pour une confrontation. Les ninjas de Ronan prennent en chasse Gamorra, Starlord et le raton laveur, pendant que Ronan tue quasiment le musclor bleu. Ronan s'empare de l'orbe tandis que Gamorra est laissée pour morte, Starlord la sauve en appelant son mentor-maraudeur.
L'arbroïde réanime le musclor bleu. Et avec le raton laveur, convaincus qu'ils sont retenus contre leur gré par les maraudeurs, ils vont sauvés Starlord et Gamorra. En vérité, Starlord a passé un marché avec son mentor, et au lieu de le tuer, ce dernier va l'aider en échange de la pierre, quand tout sera fini.
En effet, alors que dans des mains faibles la pierre brule son porteur, Ronan l'a incrustée dans sa main et elle démultiplie ses pouvoirs. Il suffit qu'il pose le pied sur Nova et le génocide aura lieu.

Ainsi les maraudeurs, la bande de Starlord et les forces de l'ordre de Nova s'allient pour défaire Ronan qui veut décimer la population. Son vaisseau est détruit par le raton laveur et Gamorra. Groot, l'arbroïde se sacrifie pour sauver ses compagnons lors du crash du vaisseau. Musclor bleu est blessé, mais Ronan, toujours en vie, a survécu au crash, et possède encore la pierre d'infinité.

Alors que Starlord fait diversion, le raton-laveur sépare la pierre de Ronan et c'est Starlord qui la rattrape….sans bruler instanément, Gamorra comprend qu'en touchant Starlord, elle divisera par 2 le pouvoir de la pierre et les douleurs de Starlord. Musclor bleu prend le bras de Starlord et le raton laveur la main de musclor, ainsi divisé le pouvoir de la pierre est supportable et Gamorra parvient à la remettre dans l'orbe. Ronan, sans la pierre, est tué. Le mentor-maraudeur repart avec ses troupes et l'orbe comme convenu avant la bataille.
La planète Nova est sauvée, et la galaxie avec elle. Les Novas congratulent les "gardiens" et leur offre leur vaisseau reconstruit comme remerciement. La bande de Starlord s'envolent vers de nouvelles aventures, avec Groot qui renait et grandit doucement.



Verser une larme devant un SF Marvel : ça c'est fait !
Le début du film commence fort avec la mort de la mère de Starlord. 
Bref, des moments intenses que se soit niveau combat, rebondissements, et la cabotinerie de Starlord.

Je ne suis pas forcément adepte du genre, SF galactique. Mais j'ai vu comme tout le monde les 6 épisodes de Star Wars. Et je n'ai pas pu m'empêcher de faire des parallèles.
Starlord est courageux, attachant, romantique, bon pilote : un savant mélange entre Luke Skywalker et Han Solo.
Groot est grand truc bizarre peu loquace, comme un certain Chewbacca.
Quant à Rocket, il est malin, bricoleur, hargneux raleur, mais bon camarade. Pour le côté causant de l'acolyte, je vois C3PO, sans le côté doré ;)

La bande son est tout simplement magique et prend une réelle place dans le scenario. 
A réecouter encore et encore "Awesome 1" et "Awesome 2"

Le casting est impeccable. Glenn Close en chancelière concernée, Zoe Saldana en alien sexy. Chris Pratt en Starlord, et Lee Pace (un chouchou perso) est méconnaissable en Ronan. Les Kris sont bleus et en plus il porte une sorte de cagoule noire à la mode inquisition  médiévale. La guest qui fait sourire : Benicio Del Toro pour le Collectionneur.

On arrive aux points négatis : trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux.
J'avais beau savoir que l'histoire se déroule dans un univers lointain dans le futur : adhérer à des infrastructures complexes avec ou sans oxygène, avec ou sans pesanteur, des gens roses, bleus, humanoïdes plus ou moins…Bref dur dur à avaler, plus une surenchère remarquable que vraiment "normée" et fondue au décor.
Egalement quelques longueurs, dans les courses poursuites en vaisseau, notamment  c'est du déjà vu : ça sera au pilote le plus malin qui arrivera à semer l'autre, ou le prenant à revers ou celui qui a le plus gros canon laser…..Ennuyeux !

Au final, un film quand même sympa, qui vient enrichir l'univers MARVEL. Les fans auront d'ailleurs remarqué de ci, de là, des références aux elfes noirs de THOR 2, au grand méchant THANOS du prochain Avengers, aux guerriers Chitauri des Avengers 1…

A revoir quand les effets spéciaux seront un peu oubliés, en attendant il y a la bande son "Awesome".

jeudi 2 octobre 2014

# Les Vacances du Petit Nicolas


Alors….parlons peu mais parlons bien.
Au panthéon de l'enfance, il y a Sempé, et ses Petits Nicolas.

Après "le Petit Nicolas" qui complotent avec ses potos pour ne pas être abandonner par ses parents à la naissance du cadet. Voici "les vacances du Petit Nicolas" tout aussi coloré que le premier, une sommité de nostalgie, avec en cerise "top of the cake" des clins d'oeil fugaces aux demoiselles de Rochefort ou au Tour de France, et bien tartiné tout le long, la vitrine des congés payés (avec le comble : Kad Merad qui fait une fixette sur la carte postale envoyée à son patron M. Moucheboume)

Une fois le décor planté, les mêmes acteurs que le 1 repris (et une belle brochette de second rôles), ils ne restent, à mon sens, plus beaucoup de Nicolas, mais bien les vacances de Kad Merad et Valérie Lemercier. Mauvaise surprise, donc !
J'aurai apprécié plus de narration du Petit Nicolas, avec ses mots d'enfants, si bien transcrits par Sempé.
J'aurai apprécié voir les 400 coups avec ses copains de vacances, la bande qu'il s'est recrée à l'hotel, c'est une sacré bande !
Exemple, lorsqu'en vacances on commence à parler météo : il pleut, et là, il faut occuper les gamins dans le lobby de l'hôtel….
J'aurai aimé plus de gags sur le Bouillon qui s'ennuie dans le Paris dépeuplé de juillet-aout.
J'aurai aimé moins de "romance", Nicolas est (encore) un petit garçon, qui trouve que les copains c'est super chouette !

Enfin bref, quand je commence à réécrire le film…. Qui a dit qu'on ne pouvez pas être exigeant en été ?

Les Vacances du Petit Nicolas, font passées un agréable moment, mais pas de quoi se pâmer !
A revoir…mais à la télé.

La famille de Nicolas, y compris Mamie, part en vacances à la mer. 
Nicolas en pince pour la voisine Marie-Edwige, il promet de lui écrire. 
Arrivé à l'hotel, le papa rencontre un ami d'enfance, lui aussi installé à l'hotel avec sa famille : sa femme et sa fille. Ils dinent ensemble au restaurant de l'hotel.
Les vacances commencent : la mer, les chateaux de sable…. Nicolas se fait des copains dans l'hotel et au hasard d'un diner avec l'autre famille : la boutade lancée par les parents, de marier Nicolas à la petite, est pris très au sérieux par le principal concerné !!! Outré, car amoureux de Marie-Edwige, il complote avec sa bande pour désunir les deux familles.
Avant de se rendre compte, que la petite est quand même sympa. 
La fin des vacances approchent, Nicolas et la petite décident de partir ensemble pour ne pas être séparés. Ils fuguent dans la nuit, les parents déguisés à l'occasion d'un bal sur leurs pas. La procession est cocasse dans la foret.
Finalement, refroidis les petits rentrent à l'hotel. Les parents, fatigués au petit matin, les retrouvent assoupis dans le lobby.

A la maison, Nicolas s'inquiète de savoir si Marie-Edwige a bien reçu ses lettres (dont celle où il lui explique qu'il la quitte pour la petite) mais la jolie voisine s'est trompée d'adresse de vacances. Un compliment sur son bronzage et un bisou et la vie reprend.

# The Amazing Spiderman



Eh bien, croyez le ou non, mais les films sont fabriqués selon des cibles !!! Et il semblerait que pour celui là, j'ai passé la date limite. 
Résumons nous : des acteurs très jeunes et lookés ado, des méchants identifiables et transparents quant à leurs intentions (démolir le monde) une histoire de coeur, New-York en toile de fond, un secret familial, et tout cela dans une harmonie rythmée mais pas tumultueuse.


Moi qui était restée sur le Spiderman 3/ Tobey Maguire, torturé border-line schizophrène à cause de l'infection du méchant Venum. Là, le fraichement diplômé Peter Parker, a une copine qui connait son secret, tante May est une vraie maman poule, et Peter a des partiels…Oh, et il y a des vilains qui s'accagent New-York.

Bref, malgré un film rythmé et un beau casting, le tout est un peu trop désinvolte.
Trop jeune, quoi. 
A remiser.