vendredi 30 décembre 2011

# Happy New Eve


Un chassé croisé sentimental(pas question que d'amour, mais aussi de paternité, de maternité, de compassion pour une vieille…) le 31 décembre 2011, un soir spécial dans la grande ville de New York et dans ses airs.


Dans la lignée de Valentine's Day, que j'avais loupé, mais que j'ai "rattrapé" dans la foulée, ce sont grosso modo les mêmes acteurs. Et pour être une experte ES comédies romantiques, ce ne sont pas franchement des films qui rentreront dans mon culte du genre. A trop vouloir croiser les chemins de vie des personnages, à trop vouloir susciter la surprise (THE rebondissement final), lis en oublient la substance. Je m'explique.

Une mère qui gère sa fille ado. Un vieux mourant et sa belle infimière à son chevet. Une femme soldat qui rentre chez elle. Une working-girl organise l'événement de l'année, et se confronte à des problèmes électriques. Un mec blasé des fêtes redécouvre l'amour avec une jeune choriste. Un sportif de haut niveau fait son outing à la presse, le 31. Une jeune femme fait du téléphone rose pour payer ses dettes, et cela freine sa nouvelle idylle. Un mec traverse les bouchons avec une famille de curé, pour retrouver une belle qu'il n'a vu qu'une fois. Une vieille réalise que sa vie est vide et démissionne le 31, avec sa liste de résolutions sous le bras. Un petit mecqueton coursier aide à réaliser les voeux de la quinqua pour obtenir des billets à une soirée. Et une "guerre" de bébés…à celle qui accouchera la première à minuit, aura une somme rondelette de l'hôpital. 

Hormis le sacré spoiler…Désolé ! Les scénarios ne sont pas très attrayants finalement. Comme ceux de Valentine's Day. C'est assez effrayant en fin de compte. Il semblerait que les réalisateurs aient trouvé un filon, et vont l'exploiter. Le 14 février, le 31 décembre. Le prochain : le 1er novembre avec tout le pathos qui convient ?

Un mot sur le casting. Juste incroyable. 
Autant de têtes d'affiche dans un même film, c'est rare. Il n'y en a pas tant que ça, des films ou l'on peut se vanter de connaitre la brochette entière d'acteurs. Je n'en vois que 2, qui me viennent immédiatement : la série des Océans' 11, 12, 13,  et Expendables (mais si tous les Rocky du monde)
Bon, ça. C'est plutôt positif. Je me demande juste comment ils font pour boucler les cachets des acteurs. C'est une autre histoire.

Mais cela pose un bémol : les acteurs jouent mal. Ou la réalisation ne les met pas en valeur. Je ne sais pas. Mais il y a un truc qui cloche. Michelle Pfeiffer qui est d'ordinaire une actrice que j'apprécie (Esprits Rebelles, Songe d'une nuit d'été, Batman, Hairspray..) est ici très commune. Les rôles ne sont pas à la hauteur. Et du coup, je ne vois pas le personnage en me laissant entrainer dans l'histoire avec lui, à rentrer dans le film, mais je vois la personne publique, l'acteur tenter un truc dans un scénario chorale plus que moyen.

Au final, com rom = bof, pas de souvenir impérissable.


# Mission Noel

North Pole, très loin sur la glace. Il parait que ça n'est pas habité...Mais dans la famille Noel, je demande la mère Noel, le père Noel, papi Noel, Steeve, l'ainé des fils Noel et Arthur, le cadet pas très dégourdi. Le milliard qui reste, ce sont les lutins. Plus 8 ou 10 rennes.Steeve, alias le sosie de Rambo mais avec une barbichette en sapin, gère le Pole Nord, les lutins, et la nuit du 25 comme une multinationale (comprendre avec froideur et rentabilité...) Le traineau traditionnel est devenu un vaisseau sur dimensionné ultra connecté. Les lutins sont en commandos version guérillas urbaine de papier cadeau et camouflage, pour délivrer de sa tache le Père Noel vieillissant.Comme il gère déjà 98% du boulot, Steeve espère avoir le poste officiel cette année. Mais son père n'est pas prêt à prendre sa retraite. Et dans la nuit du 25, alors que tous pensent la mission Noel achevé; un cadeau n'est pas délivré. Le père Noel dort. Steeve s'en fiche. Seul Arthur, "aidé" de papi Noel, bravera ses peurs pour n'oublier personne.
Rien à redire. Un très beau conte de Noel. 
Des trésors d'inventivité : les lutins en call center ou en bataillon organisé.
La magie…première sortie pour Arthur, et il dessine les nuages avec le traineau.
L'esprit de famille; la difficulté à prendre sa retraite, la compétitivité, la dualité Noel à l'ancienne(traineau en bois)/Noel connecté, se fixer un but et y parvenir (car, oui, à un moment Arthur baisse les bras dans sa mission) et le big one : montrer qu'on est à la hauteur, si on croit en ce qu'on fait, qu'on est soi-même. Pouce en l'air, à revoir au moment de Noel, pour redevenir momentanément un enfant.