Histoires croisées version Valentine's Day de futurs parents.
- un couple J-Lo/Santoro (le sublime) adoptent un petit Ethiopien
- un ancien obèse et une névrosée de la grossesse attendent un garçon (lui a des problèmes avec son père, et elle idéalise la vie de mère - elle déchante grave!)
- une jeunette et un "papi" père du futur papa du dessus attendent des jumelles.
- une star de l'amincissement Cameron Diaz, et le danseur star Matthew Morrison (prof dans Glee) attendent un bébé pas prévu dans leurs plannings professionnels.
- Il y a aussi le petit couple de jeunes qui tirent un coup vite fait un soir, la fille se retrouve enceinte, il n'assume pas, au final, ils se remettent ensemble, mais vers le milieu du film, elle fait une fausse couche, elle a du mal à s'en remettre, il la relance avec des caramels ??!! et elle revient vers lui à l'extreme fin du film.
- Et le gang des papas qui se promènent au parc avec tous leurs rejetons.
Bref, une comédie à l'américaine avec un casting sympa...Rien que pour Santoro, on peut y aller les yeux fermés !
MAIS, oui, oui, il y a un "mais" c'est une comédie qui ne décolle pas.
J'entends, que dès les 5 premières minutes du film, on comprend la trame : on va sauter d'un couple à un autre en avançant dans leur histoire petit à petit. J'ai apprécié d'ailleurs leur façon de faire les ponts narratifs entre les situations: le fondu enchainé sur un élément du décor, commun aux 2 scènes m'a fait sourire.
Mais tous les clichés sont là. Pas de surprise au final.
Et tous les cas de figures envisagés comme un répertoire de situation de lieux communs : ceux qui adoptent, ceux qui ont des jumeaux, ceux qui ont une césarienne, ceux qui ont un garçon-ha bah non en fait c'est une fille ! et ceux qui font une fausse couche;
Le jeune couple qui flippent, le mec qui croit qu'il n'est pas prêt alors que si, les pères irresponsables et dissidents ou le parc est leur lieu de liberté puisque les femmes sont présentées comme toute puissante sur tous les plans, le père qui connait une 2e jeunesse avec sa nouvelle femme et qui du coup éprouve des remords sur sa 1ère paternité, le parallèle grossesse idyllique et grossesse avec tous les symptômes, et les femmes qui gèrent leur grossesse différemment : Diaz continue son boulot sans se ménager, la névrosée en parle, s'allonge, pète, dort…et la jeunette qui continue son pilate et ses talons de 15 cm comme avant…
Et chez ses messieurs, les clichés ont la dent dure aussi :
il y a les mecs "musclés" qui n'ont pas encore d'enfants, et les hommes normaux déjà papas; quand les uns font du sport, voyagent, se couchent tard, et boivent, les autres surveillent l'heure pour ne pas dépasser 21h15 heure fatidique pour le dépassement de frais d'honoraires de baby-sitter.
Cela aurait pu être un meilleur film en accélérant le rythme narratif, en tapant moins dans le cliché (musique douce au moment romantique on évite ou en tout cas on adapte, on dose !!) et en exploitant un peu plus les filons comiques : les papas au parc et leurs gaffes, la version accélérée et drôle des tracas de la procédure d'adoption et la dualité entre la belle mère idéale jeunette 2 jumelles dans le bidon et la névrosée qui ruisselle. Et en évitant les rebondissements auxquels on s'attend : le sexe du bébé qui n'est pas le bon à la naissance, le gros musclé qui est finalement papa aussi.
Ce qui aurait pu être intéressant aussi quitte à faire un répertoire de futurs parents, pourquoi ne pas montrer un couple gay ou des américains de différents milieux sociaux ?! l'american way of life commence à me gonfler, ils sont tous beaux, riches, et bien élèves.
ça fait passer un dimanche pluvieux, mais ne mérite pas un oscar.
Emotion quand même : pendant la "cérémonie" de remise du bébé adopté.
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